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SITUATIONL'Aubrac est étalé sur trois départements, qui se rencontrent à la Croix des Trois Evêques, élevée en 1238 par les moines d'Aubrac. Le Cantal n'a qu'une faible part, la région de Saint-Urcize. Aveyron et Lozère se partagent la plus grande partie.L'Aubrac se caractérise par sa faible superficie, 40 km sur 20 km environ. C'est un vaste plateau limité au nord par la Vallée de la Truyère et au sud par la Vallée du Lot. D'une altitude moyenne de 1000 m à 1400 m, l'Aubrac culmine à 1469 m au signal de Mailhebiau en Lozère. Le climat est typiquement montagnard, avec des hivers longs et rudes où la neige envahit le plateau balayé par la tourmente. Mais dès le printemps, la végétation renaît riche d'une flore exceptionnelle, abritant plus de 1000 espèces de plantes dont certaines sont très rares.
HISTOIREL'Aubrac doit son nom à l'ancienne dômerie d'Aubrac à 1350 m d'altitude. Aubrac tire son nom de «Alto Braco» qui veut dire "lieu élevé".Jusqu’aux alentours de l’an 1000, l’Aubrac était couvert de forêts de hêtres et de sapins. Ces bois abritaient des brigands qui y trouvaient la tranquillité et de quoi se cacher. Ceux-ci détroussaient les pélerins venant du Puy-en-Velay et qui utilisaient l'ancienne voie romaine appelé via Agrippa pour se rendre au sanctuaire de Saint-Jacques de Compostelle en Espagne. Les difficultés liées au climat et à l'insécurité de la traversée du plateau, conduisirent un dénommé Adalard, comte d'origine flamande, à fonder au voisinage du point le plus élevé une abbaye pour protéger les pèlerins. Cette abbaye fut construite par des moines en 1120. On l’appella Abbaye d’Aubrac. Il reste de l'ancien monastère quelques vestiges : l'église romane, un bâtiment du XVe siècle transformé en maison forestière, une tour carrée dite "Tour aux anglais" qui aurait vers 1350 été bâtie pour pour protéger la dômerie des attaques des anglais. Les moines défrichèrent au fur et à mesure autour de leur abbaye. Ces espaces déboisés étaient trop en altitude pour cultiver de façon rentable des céréales. Par contre, l’herbe poussait bien et était très riche. C’est ainsi que l’élevage a commencé et c’est comme cela qu’est née la race Aubrac : une race rustique, très résistante. Comme beaucoup d'autres vaches rustiques, après avoir failli disparaître dans les années soixante, l'Aubrac fait aujourd'hui partie des races qui font l'objet de plans de conservation qui visent à préserver sa vocation laitière. Il y a plusieurs siècles, on désignait par Aubrac ou Laguiole à la fois les vaches et le fromage. Le Laguiole est un fromage au lait de vache cru et entier. Il est fabriqué dans les "Mazucs" (burons) répartis dans les pâtures de l'Aubrac. Aujourd'hui trois burons sont ouverts : Buron de Canuc (sur la D15 entre Laguiole et Aubrac), Buron de Caméjane (sur la D219 entre Aubrac et Nasbinals) et le Buron du Théron (sur la D219 entre Aubrac et Nasbinals vers St Geniez). Quant à l'Aligot, lorsque le pèlerin sur la route de St Jacques de Compostelle, arrivait épuisé et affamé, il frappait à la porte de la dômerie et demandait en latin "Aliquid" ce qui signifiait « quelque chose à manger ». Ce terme au travers des ans est devenu aliquot puis en occitan aligot.
PATRIMOINEParce que longtemps isolé, desservi par des routes étroites et sinueuses, l'Aubrac a su préserver sa nature, son architecture et sa culture. Le plateau de l'Aubrac constitue un réservoir très riche et diversifié pour la faune et la flore mais possède également un patrimoine architectural remarquable comme la toute belle église romane du 13ème siècle de Nasbinals et son solide clocher octogonal planté à l'intersection des bras de la croix latine.Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle ou sur la Via Agrippa ou bien tout simplement au hasard des chemins, vous découvrirez nombre de ponts, four à pains, fontaines, croix, ferradous, lavoirs, burons que constituent le petit patrimoine de l'Aubrac.
TRADITIONSLa plus folklorique des traditions de l'Aubrac est la transhumance. Jadis, les troupeaux sauvages, guidés par leur instinct, suivaient la piste des herbages les plus abondants, ils transhumaient vers les pâturages d'altitude du Massif Central. Au fil des millénaires, ils imprimèrent leur empreinte entre taillis et buissons se frayant un chemin, nommé draille. Plus tard, l'homme devenu pasteur accompagna lui même ses bêtes. Ainsi donc le 25 mai, à la Saint-Urbain, les étables du pays se vidaient, les vaches astiquées, parées de plumets, de pompons, de fleurs, de branchage de rubans, partaient pour l'estive...L'estive durait jusqu'au 13 octobre, jour de la Saint-Guiral. Pendant tout ce temps, vaches et veaux étaient gardés par les buronniers dans des burons : au départ, une simple cabane, elle devient plus solide avec un toit très bas en lauze. C'est là qu'était fabriqué le Laguiole d'Aubrac, affiné dans la cave du buron. Et pour se désaltérer : le thé d'aubrac, boisson à base de calament à grandes fleurs (calamitha grandiflora) ou encore la gentiane d'Aubrac, en guise d'apéritif.
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